Comme nous l’annoncions dans un précédent blog, le Parlement européen a voté massivement ce jeudi à Strasbourg en faveur d’une résolution demandant au Vietnam de libérer “immédiatement et sans conditions” les journalistes, blogueurs et dissidents emprisonnés et de respecter ses engagements internationaux en matière, tout particulièrement, de liberté d’expression. Les députés exigent également que Hanoï mettent fin à la persécution d’organisations religieuses comme l’Eglise bouddhiste unifiée du Vietnam ou l’Eglise catholique.
Cette Résolution, adoptée en urgence, a été appuyée par une majorité des groupes politiques : le Parti populaire européen (démocrates-chrétiens), l’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates (S&D), l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE), les Verts/Alliance libre européenne, le groupe des Conservateurs et Réformistes européens (ECR) et le groupe Europe libertés démocratie (droite populiste).
L’impact sur la diplomatie vietnamienne
L’Union européenne et le Vietnam ont signé le 27 juin 2012 un Accord de partenariat et de coopération qui inclut une clause droits de l’homme, c’est-à-dire qui permet aux parties de « s’ingérer » dans les affaires intérieures de leur partenaire, si celui-ci viole les principes essentiels des droits humains et de la démocratie. Les parlementaires ont demandé que l’Union soit cohérente et utilise les mécanismes prévus par cet Accord pour sérieusement défendre les droits de l’homme et en particulier la liberté d’expression au Vietnam.
La Résolution, très claire dans la description des atteintes aux libertés commises par Hanoï, n’implique pas, toutefois, « d’option nucléaire », comme l’imposition de sanctions, mais elle constitue un message important adressé aux autorités vietnamiennes, qui avaient réussi jusqu’ici à largement échapper au regard critique de Bruxelles. Cette Résolution devrait influencer la négociation d’un accord de libre échange entre l’Union européenne et le Vietnam.
Elle ne passera pas inaperçue non plus à Genève au sein des Nations unies. En 2009, à l’issue de l’Examen périodique universelle au Conseil des droits de l’Homme, Hanoï avait accepté de mettre en oeuvre une série de recommandations sur la liberté d’expression. Mais cet engagement n’a pas été tenu. Or, le Vietnam ambitionne de devenir membre en 2014 du Conseil des droits de l’homme. Cet avis du Parlement européen pourrait peser dans les négociations et manœuvres diplomatiques onusiennes.
C’est bien triste, mais ce n’est que du bla-bla. Les affaires sont tellement corrompues (des niveaux de commissions qui atteignent 30%) que seuls les Japonais, les Koréens et les Chinois y font des affaires. Et selon un cadre d’un société chinoise de trading, même pour eux, c’est difficile. Il y a croissance dans l’immobilier avec un niveau de luxe tel que cela ne peut être expliqué que par une économie souterraine géante.